lundi 21 septembre 2009

Organisation du voyage

On a fait le choix de prendre le TGV de Paris jusqu'à Marseille ; La moto prendra le train de nuit, donc le premier jour on est rapidement à pied : on n'est plus grand chose sans sa MOTO les amis!!! et que c'est lourd les bagages... La solution train est le compromis qui nous convient le mieux : on imaginait mal les 700 Kms d'autoroute d'une traite en STREET (j'y avais pensé, mais je me suis laissé convaincre facilement par ma passagère). Louer un trail en Corse à 800 euros la semaine ça fait CHI... quand on a une super bécane au garage... 150 euros allez retour Paris-Marseille pour la Moto c'est correct je trouve. Quand on compte le péage, le carburant, les pneus, les radars et le vent dans la tronche, on se dit que finalement, le TGV ça va le faire. Impossible de donner un prix pour le TGV c'est trop variable, mais bon pour 100 à 150 euros aller /retour à deux c'est jouable.




    Nos lectures nous ont dirigés vers la SNCM (http://www.sncm.fr/) pour le Bateau , trajet Marseille/Bastia aller et L'ille-Rousse/Marseille au retour. Tarif prévu 6 mois a l'avance pour ceux qui peuvent anticiper : 2 adultes+une moto avec cabine privative et vue sur mer (mais sans restauration) 260 euros.


    • On s'est équipé d'une platine et d'un topcase Maxia de GIVI et d'une sacoche réservoir magnétique STAGE 3 de chez DAFY: soit 60+52l de fret possible. Ce n'est jamais rien de trop aux vues des 9 jours partis au total. On y a ajouté un petit sac à dos pour les petites bricoles ; et rapidement décidé de caller le U dans les poignées de la sacoche réservoir (cliquez sur la photo).

  • On a choisi un tour dans le sens inverse des aiguilles : départ de Bastia et fin à l'Ile-Rousse :

Jour 1 : Bastia ->Calvi par le Cap-Corse, environ 180-200 Kms


Jour 2 : Calvi-> Cargèse par la côte, environ 130 kms


Jour 3 : Cargèse->Bonifacio, par la côte en s'arrêtant à Ajaccio, environ 200 Kms


Jour 4 : Bonifacio-> Ghisonaccia, envion 100 Kms


Jour 5 : Ghisonaccia-> L'ile-Rousse, via Ghisoni et Corte, environ 140 Kms


Soit un total de 800 Kms sans compter les petits écarts...












dimanche 20 septembre 2009

J5 en Corse Ghisonaccia-L'ille rouse




Après un super petit déjeuner (une fois de plus, vous me direz), on quitte sans regret Ghisonaccia. La route est d’abord totalement rectiligne la D344. Si si c’est possible ! Puis d’un coup, comme souvent en Corse, la montagne arrive : Le défilé de L’Inzecca, dans un premier temps, puis dans un second temps défilé des Strettes. La D344 se mue en un serpent qui se glisse jusqu’à Ghisoni Et nous aussi par la même occasion. Ce petit village lové dans la forêt à 670 mètres d’altitude nous offre via une Epingle à droite serrée, la D69. Celle-ci va nous conduire tout droit au… 7ème ciel ! Non au col de Sorba à pas moins de 1311 mètres.







La route eut été parfaite, paysage à se damner : la forêt par moment obscur se dégarnie progressivement pour laisser place à la roche. Parfaite si des travaux, absolument pas signalés (comme d’habitude en Corse) ne nous avaient pas tout simplement coupés la voie, et mis en relation étroite et privilégiée avec un bulldozer ! Le tout sans aucun parapet bien sur, sinon ce n’est pas drôle ! Même pas Morts, pas peur (euh là je mens). On repart avec collée à nos basques une vielle guimbarde de l’est : pas d’arrêt photo sous peine de se les trainer tout le col ! D’un coup ma tendre passagère me dit « tiens un hélico » telle une blonde, je regarde en l’air ; grave erreur nous étions au dessus de lui !!! Pour ma part, je bosse face à une hélistation, je vois des hélicos tous les jours ; eh bien c’est la première fois qu’en moto je passe au dessus d’un !!! Grand moment.


Arrivés en haut, c’est incroyable, le paysage à l’ouest est radicalement différent, aride, descente plaisante. On rejoint la N193 qui nous conduit dans ses grands lacets jusqu’à Corte : excellent bitume, bonne visibilité donc grand pied. Je le redis le PARADIS du MOTARD c’est en Corse. On se balance de droite à gauche avec un plaisir rarement atteint sur le continent. La Street est parfaite dans ces conditions, et nous aussi bien sur : pilotage à la pointe (mes chevilles enflent), passagère idéale (si si) :
Elle aurait même tendance à anticiper les virages : aï ! Recadrage à la pause, c’est moi le patron !!! (Non je rigole). Corte c’est beau, mais trop de randonneurs, ça nous rappelle qu’on à un bâteau à prendre (ou qu’on n’est pas sportifs ?!) ; bref après le traditionnel pipi-café, on repart sur la N197, direction le nord : moins de virages, plus de camions, merde ça sent le retour, snif








On bifurque à gauche (vers l’ouest) sur l’ancien tracé de la Nationale 197. Et là retour en Corse tout petits virages, bitume approximatif !






















La Navaccia nous accompagnent jusqu’au col de San Colombano 692 Mètres : Bienvenue comme ils disent !!!








Descente sur Belgodère, les Agriates ne sont pas loin, on les admire, encore et toujours…


















































Une fois de plus, les vaches ne sont pas loin (pour ne pas dire qu’elles sont tout près).


































Lozari, on retrouve la Mer et ses couleurs enchanteresses.



































puis l’Ile-Rousse et sa Baie à tomber à terre :



on se baigne une dernière fois en Corse (pour cette année).






Ballade dans les ruelles colorées de la ville et attendant le Pu… de bâteau de retour.






























































































Le bâteau qui nous rappelle que la fin est proche...



























dernier farniente au bord de la ligne de chemin de fer...





























Allez une dernière glace pour la route (derrière la glace, c’est vraiment la Mer…).














En attendant l’embarquement : discussions entre motards, et inspections du matos : Un pneu qui a bien bossé cette semaine!!!





















La vue sur le port est sympa du bâteau, mais elle nous rappelle qu’on s’en va…






































Derniers couchés de soleil… La tristesse se lit sur tous les visages, hormis un GO du Club qui repart chez lui, intarissable sur les curiosités du coin : grand merci à lui. Pleins d’infos, pour l’an prochain, car c’est sûr ! ...





































Corse prépare toi on revient en Juillet 2010.























J4 en Corse :Bonifaccio-Ghisonaccia

Après une bonne douche froide (l'orage de la veille nous a privé d'eau chaude!!!), direction le Port. Le Routard avait encore raison, le petit déjeuner au bar restaurant "Les falaises"c'est vraiment très sympa. La vue sur le port est assez géniale.


La lumière est fantastique, nous montons à Moto dans la ville haute. Elle est vraiment haute la Ville Haute, et c'est pas évident de se garer sans pb même en bécane.

La vue est sublime, il n'y a aucun doute à avoir, les efforts consentis sont bien payés!


En revanche, la ville est très très touristique. Vers 10h30 des flots de touristes débarquent avec le petit train. Petites ruelles en pentes aux boutiques souvenirs multiples.



Nous on craque pas. Beaucoup de maisons en mauvais état, de couleur assez pâle, et peu semblent habitées.










Vue sur le Port,










Vue sur le Sémaphore où nous irons plus tard,



Attention ,
on nous observe,
et
ce n'est pas un radar!








Le pied de la falaise laisse entrapercevoir une eau transparente.







La météo semble nous faire une fleur





















L'Eglise, vraiment chouette mérite un détour.
Le chemin de ronde doit aider à bien dormir le soir!!!







On quitte la ville haute pour allez vers le sémaphore, et là la vue sur la ville, la baie et la Sardaigne est grandiose! WAOUH...



On a beau changer de cadrage,



















user et abuser du zoom...















Tout est sublime...

















On comprend mieux pourquoi il y a foule.



















Même fin septembre!







Bon j'avais prévenu : j'abuse du zoom :












Et du cadrage!!!!

























On reprend la route (N198), elle est beaucoup plus roulante. Je passe la 6 (tiens je l'avais oubliée celle là) excès de vitesse à 92km/h on a l'impression d'aller super vite. Il faut vérifier le compteur (en se penchant comme un dingue cause sacoche obèse) pour y croire!!!
On bifurque à droite vers Santa-Gullia.


Pétard que c'est dur à trouver : bref on trouve, (merci de ne pas nous demander comment on a fait c'est gentil) et c'est génial : petite (toute petite) plage à gauche ;








une autre à droite très sympa aussi côté bateaux.















Grand soleil!!!
et grand chaud en Kevlar et cuir













Un petit café, dans cet endroit paradisiaque.

C'est d'ailleurs pour ça que ce n'est pas du tout indiqué!




















Le ciel est toujours clément (ça devient louche), je le surveille dans mes rétros...
on repart pour la plage de Palombaggia pour une baignade. Dur dur de trouver !!!


Vu d'une petite route (elle n'a pas de nom) entre Bocca dell'Oro et Palombaggia.


Le ciel se gâte, le vent se lève, aï aï aï .

Aucun accès gratuit d'indiqué : donc on passe par un parking payant (2.5 €) pour accéder à la plage. Ca se couvre, ya de grosses vagues et même un surfeur! Ce n'est pas ce dont on rêvait mais c'est génial. Casse-croute, sieste et on repart.

On file direction Porto-Vecchio, toujours par la N198.
On cherche les piscines naturelles de la rivière Cavu (quasi à sec), près de Conca :

















On a jamais trouvé mais en revanche la montée sur le village est top et que dire de la vue sur les aiguilles de Bavella.





































On reprend la "grande route" direction le grand nord. Le bord de mer est très différent du reste de la Corse, ce n’est pas moche mais c'est différent.
On arrive à Ghisonaccia, là c'est moche. La plage est aujourd'hui très ventée : on se croirait en Vendée. On ne rêve pas de vacances ici. L'hôtel est très chouette (francheschini), le taulier est très sympatique : ça rattrape beaucoup de chose quand même. Balade à pied dans la ville : non vraiment c'est moche. Tiens un son qui ne m'est pas inconnu?! Tiens une Buell orange! On dirait Philippe et Valérie, ce serait trop drôle! Tout renseignement pris c'était bien eux! (mince on s’est raté de peu !)
Nos militaires étant assez fortunés ils ont décidé de dépenser notre argent public en vol de nuit en Rafale. La base est tout près.C'est finalement assez bruyant en plus d'être couteux.
L'hôtel lui est très bien insonorisé. Malgré le trafic routier important ça ira pour la nuit. Malgré les messages d'aletre aux inondations (un supermarché effondré la veille à Bastia), on s'endormira sans problèmes.